LA FORCE DE L ETRE HUMAIN
On appelle « handicap invisible » un handicap non détectable, qui ne peut pas être remarqué si la personne concernée n'en parle pas.
Pourtant, le trouble dont elle souffre impacte bel et bien sa qualité de vie quotidienne.
En fin de journée, le soir et la nuit je suis perfusée pour une durée moyenne de 15 heures sur 24.
Stomisée et n'ayant plus de colon et que très peu d'intestin grêle, ma perfusion est vitale.
Ce qui coule dans mes veines me nourrit, m'hydrate et me maintient en forme, en vie.
La journée, durant les 8 heures restantes, j'ai un semblant de vie « normale » chronométré.
Je dis « semblant » parce que je suis sujette à la déshydratation, à la fatigue chronique, aux douleurs fréquentes et j'en passe.
Tout ça n'est pas visible.
Les gens ne voient qu'une jeune femme en robe qui se gare sur une place handicapée ou encore qui choisit des caisses prioritaires au supermarché.
Ils se permettent de râler, au mieux. De m'insulter, au pire.
Mais sous mes vêtements se cachent une poche de jéjunostomie sur mon ventre, un cathéter central sur ma poitrine et un corps meurtri aux multiples cicatrices, invisibles de tous.
Le handicap invisible est un combat. Mon combat. Comme il l'est pour 80% des personnes handicapées.
Malheureusement, on vit dans une société où la désinformation et la méchanceté des gens priment.
Est-ce qu'avant de juger qui que ce soit vous vous êtes déjà demandé quelle vie elle pouvait mener ? À quoi ça pouvait ressembler ?
Parce que, perso, je veux bien prêter mes chaussures pour 24h...
Le handicap on ne le choisit pas. La manière dont vous agissez si.
On a tous le pouvoir d'aider ou de détruire.
Une main tendue c'est apaisant, réconfortant, ça fait du bien. On en a tous besoin.
Une réflexion, une remarque ou pire, une insulte, c'est destructeur.
J'espère sincèrement qu'avec le temps et au fur et à mesure des années les mentalités évolueront...
Il est important de rappeler que 80 % des handicaps sont invisibles.
On a déjà un poids si lourd sur les épaules, nous n'avons pas besoin de regards désapprobateurs ou de réflexions de quiconque.
Ayez l'esprit ouvert, le cœur bon, et tendez la main.
Vous avez tous un super pouvoir, celui d'avoir bon cœur.
#kangouroogirl #kangouroofamily #stronggirl #jejunostomie #ostomy #stomie #stomisee #handicapinvisible #handicap #perfusions #npad #nutritionparenterale #had Voir moins
Comme promis, je vous fais un petit post concernant la baignade, le cathéter central et la stomie. Aujourd'hui je prône l'image de la femme qui profite et qui essaye au maximum de ne rien s'interdire. La vérité c'est que pendant des années je me suis privée, ne serait-ce d'une douche par peur de mouiller mon cathéter ou encore par peur d'une fuite de ma poche de stomie. J'étais terrifiée. Comme vous le savez certainement, cette année ça fera 10 ans que je suis stomisée et au fil des années, j'ai eu envie de vivre de plus en plus fort, de lâcher prise et de profiter des petits plaisirs dont je me privais toute seule finalement parce qu'avec de l'organisation et du bon matos, c'est possible ! Alors j'ai sauté le pas, accompagnée de mes infirmières au début (quand j'en avais encore, que j'embrasse au passage je leur dois beaucoup, elles m'ont tant apporté ), puis solo je me suis lancée.Quel kiff ! J'en ai pleuré d'émotions les premières fois, tellement j'avais perdu le goût de ces petits bonheurs ça peut sembler anodin ou débile pour certains mais seulement ceux qui l'ont traversés peuvent comprendre. Quotidiennement, j'apprends à refaire confiance et à redécouvrir les petits plaisirs de la vie, telle une douche, un bain, une baignade, aller nager en piscine ou en mer, aller dans un jacuzzi.Ça reste très occasionnel. Je n'y vais pas plusieurs jours consécutifs, sinon ma peau fait des réactions. Cependant je ne me ferme plus à tout ça pour autant. Ce week-end, je suis allée rendre visite à ma marraine sur Fréjus avec ma mère et j'ai pu profiter d'un petit moment de détente dans le jacuzzi. Alors concrètement comment je fais ? Pour ma part, je préfère les moments où je suis à jeun. Alors, hier j'ai choisi d'y aller au réveil. #bestreveilever #tetedanslecucul Oui c'est une organisation pour me baigner (loin des repas) mais finalement c'est juste une question pratique et confort car une jejunostomie donne quand même beaucoup et a jeun je n'ai pas ce souci, puis après toute baignade, je vais me rincer à l'eau claire, à la douche (stomie a l'air) puis je sèche bien et je refais mes soins. L'étape « rincer à l'eau claire » puis « séchage » est essentielle pour moi car les petits boutons de chaleur, les boutons d'irritation, ou encore les brûlures arrivent très rapidement. Je me sers toujours de mon spray anti-adhésif pour le retrait du socle et j'utilise la poudre à la moindre brûlure ou démangeaison. Ce sont mes deux essentiels (si je n'utilise pas le spray en systématique, ma peau est bousillée en trois jours...)Je ne laisse rien s'installer, le secret est de prendre à temps et de ne pas hésiter à « refaire au propre et au sec » plutôt de laisser traîner à la moindre démangeaison par flemme car ça devient vite insupportable...Je connais des personnes qui ne passent pas par l'étape rinçage à l'eau claire/ séchage et nouveau socle etc à chaque baignade ou douche ou bain. Encore une fois, nous sommes tous différents et moi je vous fais part, à travers mes diverses expériences ce qui marche le mieux pour moi, en espérant que ça pourra aider quelques uns d'entre vous à franchir le cap pour profiter de leur été. Concernant le cathéter central, IL FAUT un pansement 100% occlusif et bien hermétique. C'est primordial ! Le cathéter ne doit pas être mouillé. Cependant, si ça arrive, il faut sortir de l'eau, se mettre en stérile et désinfecter à la biseptine le point de ponction, le fil et le cathéter puis sécher avec des compresses stériles puis refaire un nouveau pansement. Ou encore appeler une infirmière Personnellement, j'utilise du MEPITEL FILM (j'ai la chance qu'il fonctionne très bien sur moi. Malheureusement j'ai eu beaucoup de retours disant que ça ne collait pas bien du tout sur certains. Encore une fois, nous sommes tous différents.)Je peux vous conseiller également : Du tegaderm mais aussi du secuderm. Le secuderm n'est pas remboursé par la sécurité sociale il me semble et s'utilise avec de la colle afin de renforcer au maximum le pansement et de vous baigner le plus sereinement possible. Je dois avouer que même après 10 ans j'ai toujours ce toc (haha ) je regarde ma poitrine toutes les deux minutes pour voir si le pansement colle bien ou encore je touche souvent mon ventre pour voir si la poche tient bien. peut-être qu'un jour je perdrai cette habitude ! En attendant, je suis toquée sévère ! Tout ça c'est beaucoup d'organisation je vous l'accorde mais je vous assure que ça n'a pas de prix comparé aux moments de bonheur que je peux ressentir en immergeant mon corps dans l'eau ou encore en nageant. Je me sens vivante, je sens mon corps content hihi, je ne sais pas comment l'expliquer mais ça fait clairement partie des meilleures sensations que je connaisse Prochaine étape : baignade et nage en mer, j'ai hâte d'y aller ! Je vous partagerai tout ça avec plaisir Je vous dis à très bientôt pour de nouvelles aventures ! N'hésitez pas, si vous avez encore des questions, n'hésitez pas à me partager vos pas en avant, vos commentaires, vos photos, je prends tout ! La vie est courte, profitez, allez faire un plouf ! Des bisousssss et surtout, prenez bien soin de vous ! Hydratez vous ! Pensez y Il fait chaud
Stomie : Kangouroo Girl lutte contre les tabous au quotidien
Suite à une erreur chirurgicale, Charlène vit aujourd'hui avec une stomie. Découvrez son témoignage.
ParCaroline Madeuf27 juin 2022FacebookEcouter article
Charlène, plus connue sous le nom de Kangouroo Girl sur les réseaux sociaux, a perdu l'essentiel de son tube digestif à la suite d'une erreur chirurgicale. Aujourd'hui, elle est venue nous parler de son quotidien avec une RCH et une stomie.
En photo principale : Charlène, alias Kangouroo girl, vit avec une stomie depuis l'âge de 18 ans.
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je m'appelle Charlène, connue sous le nom de Kangouroo Girl sur les réseaux sociaux.
J'ai 28 ans, j'habite dans le sud de la France.
Ma vie a basculé et radicalement changé il y a presque dix ans maintenant.
Suite à une erreur chirurgicale, j'ai perdu l'essentiel de mon tube digestif, c'est-à-dire l'intégralité du colon et une grosse partie de l'intestin grêle. Il ne me reste plus que 50 cm. De ce fait, je suis stomisée à vie (jéjunostomie) ce qui nécessite, donc, que je sois perfusée 15h sur 24 et 7j/7 afin de m'hydrater et m'alimenter car je n'absorbe plus rien ou très peu...
Je mange comme tout le monde mais énormément. On appelle ça une hyperphagie compensatrice. Je mange environ 12 000 calories par jour, mais je n'absorbe quasiment rien. Je mange surtout pour le plaisir de manger !
Charlène, alias Kangouroo Girl
Pouvez-vous nous raconter votre parcours, comment le diagnostic est tombé ?
J'étais jeune, j'avais 12/13 ans.
J'avais des douleurs très fortes au ventre. J'ai commencé à avoir du sang dans les selles, des glaires, diarrhées, de plus en plus incontinentes.
J'ai fait des prises de sang, des analyses de selles, des examens multiples et suite à un examen (sous anesthésie générale), que l'on appelle une coloscopie, on pose enfin un nom sur l'enfer que je vis depuis des mois et des mois. On me diagnostique une RCH = Rectocolite hémorragique.
C'est une MICI. Une maladie inflammatoire chronique de l'intestin.
Pour ma part, la maladie touchait l'intégralité du gros côlon ainsi que le rectum.
À savoir qu'il existe aussi la maladie de Crohn, qui peut s'étendre de l'œsophage à l'anus. C'est ce qui différencie principalement les 2 maladies.
Que s'est-il passé suite au diagnostic ?
À partir de là, j'ai suivi des tonnes de traitements qui n'ont pas fonctionné. Je me suis même tournée vers les médecines parallèles, comme l'acupuncture ou la kinésiologie. Mais j'avais, au mieux, deux mois de rémission. J'ai essayé beaucoup de choses avant d'avoir recours à la chirurgie, car c'était ma dernière solution. La situation était très dure, j'étais jeune, ma scolarité a été perturbée, ma vie sociale aussi, tout a changé. Il fallait que je fasse quelque chose et cette intervention était censée me guérir en enlevant la partie atteinte de la maladie. Alors, oui, évidemment, tu vis sans colon, donc avec un peu plus de selles. Ce n'est pas vivre comme une personne lambda non plus. Mais j'étais prête à accepter ce compromis parce que la maladie était devenue trop dure à gérer pour moi.
J'ai donc subi l'intervention à 18 ans. J'étais censée garder ma stomie pendant 3 mois pour ensuite être remise en continuité. Mais je me suis retrouvée avec une stomie définitive à cause d'une erreur chirurgicale.
Avoir une stomie définitive représente beaucoup de contraintes. Il y a des choses lourdes qu'il ne faut pas oublier. Comme par exemple, avoir un prolapsus, c'est-à-dire avoir la stomie qui grossit de manière anormale à cause des efforts physiques et du fait qu'elle est là en permanence. Dans ce cas, elle ressort de manière anormale et il faut passer au bloc. À chaque fois c'est une grosse intervention chirurgicale.
Dans quelle mesure le fait de vivre avec un stomie a impacté votre vie quotidienne ?
Tout ça a commencé quand j'étais au collège, j'ai commencé à être de plus en plus absente, jusqu'à ne plus trop aller à l'école. La seconde est l'année où j'ai eu le plus de rémissions donc on va dire que je survivais. Mais en 1ère et Terminale ce fut la dégringolade. J'ai eu mon opération en terminale, j'ai obtenu mon bac littéraire en décalé parce que j'y tenais vraiment.
Suite à cela, moi qui avait toujours rêvé de faire des études de psychologie, je n'ai pas pu. Car je n'arrivais pas à garder un rythme et à travailler à distance. J'étais trop fatiguée, il fallait quand même aller de manière régulière aux partiels et être entre 2h et 4h assise. Ce n'était pas possible, que ce soit pour mon débit de stomie ou pour mon état général. Donc, j'ai abandonné la psychologie. Puis, je me suis lancée dans Kangouroo girl, qui m'a pris beaucoup de temps et qui m'a fait du bien. Ensuite, j'ai cherché d'autres projets parce qu'en fait, je ne pourrais jamais travailler. J'ai été reconnue à la MDPH comme étant à 80% handicapée.
Comment vivez-vous cette situation aujourd'hui ?
Le drame du handicap c'est ne pas avoir de « vie normale ».
C'est se sentir incapable de pouvoir porter un plat de la cuisine à la table du salon parce que je suis perfusée et que de l'autre bras je tiens ma grande poche. C'est de ne pas pouvoir monter ses courses jusqu'à chez soi, parce que ma capacité physique dégringole à chaque intervention. C'est être essoufflée au moindre effort. Rien que cette année, j'ai subi 2 grosses interventions chirurgicales.
Charlène avec sa perfusion.
Avoir une poche de stomie et ne pas pouvoir porter un bikini n'est pas le problème qui impacte le plus ma vie mais c'est tout ce que cela engendre.
Le problème c'est dans toutes les actions du quotidien. « C'est ne plus pouvoir. »
Non je ne peux pas me baigner comme je veux.
Je ne peux pas faire tout ce que je veux, quand je veux, parce que ma vie entière est organisation.
Je jongle, en permanence, entre mes besoins et mes envies de jeune femme.
Ce n'est pas facile tous les jours, mais je dois vivre avec ça.
La stomie a-t-elle modifié votre rapport à vous-même, aux autres ?
TOUT. Ça change radicalement tout.
Mon rapport à moi-même a évidemment été modifié à tous les niveaux. Il a été modifié car j'avais 18 ans lors de cette opération qui a changé ma vie.
L'âge crucial pour une femme.
L'âge auquel on cherche sa propre identité.
On se cherche, on se pose des questions, on se découvre.
Pour ma part, j'ai dû d'emblée redécouvrir une autre personne. Un autre corps. D'autres habitudes de vie. Des nouvelles contraintes. J'ai découvert aussi des peurs effrayantes, à l'époque ingérables, et que je pensais ne jamais pouvoir surmonter.
Je pensais que je ne m'en sortirai pas comme je m'en sors aujourd'hui finalement.
J'étais à des années lumières d'imaginer ma vie. Je subissais.
Aujourd'hui je réapprends à vivre autrement.
Concernant « les autres », le tri autour de soi se fait tout seul.
Certaines personnes, effrayées, prennent la fuite. D'autres, au contraire et heureusement, restent fidèlement près de toi, coûte que coûte, malgré toutes les épreuves, te soutiennent, t'écoutent, t'apaisent.
Mais aussi certaines personnes de ton entourage se mettent à trop te couver et au contraire d'autres sont trop dures avec toi.
C'est inconnu, on agit tous à sa façon, même si c'est parfois pas la meilleure des manières.
Je dirais que le plus important c'est la communication.
De manière générale, y a-t-il des préjugés auxquels vous êtes souvent confrontée et que vous souhaiteriez déconstruire par rapport aux stomies ?
Ce qui me blesse beaucoup, c'est que les gens pensent souvent que c'est sale. "Du coup, tu fais caca par le ventre", "ça sent mauvais" etc. Ces remarques sont très blessantes, parce que c'est déjà dur pour nous de vivre tout ça. Beaucoup de personnes présument qu'on ne peut plus rien faire avec une stomie, que la vie est finie, qu'elles ne pourront plus avoir de vie amoureuse, de vie privée, ou encore de vie sociale. Finalement, les gens s'enferment dans leur propre peur ou leurs propres préjugés.
Évidemment, je fais les choses différemment. À chaque fois, c'est de l'organisation, mais je m'adapte et je fais les choses à ma manière.
Qu'est-ce qui est le plus dur pour vous, dans la vie de tous les jours ?
Je dirai que le plus difficile ce sont mes limites. C'est dur à vivre. Je me sens souvent bloquée de part ma dépendance physique notamment.
Je ne suis pas capable d'accomplir beaucoup de tâches du quotidien.
Sans parler du fait que je suis sans cesse en train de penser « organisation » comme je le disais juste au-dessus.
Ma vie est rythmée autour de mes soins.
Avoir un cathéter central c'est devoir prendre soin de soi encore plus fort que quelqu'un lambda, non pas par envie mais par besoin vital.
C'est devoir être rigoureuse. C'est ne pas pouvoir se permettre d'avoir une seconde d'inattention lors des soins que je réalise moi-même depuis près de 8 ans maintenant.
Charlène pendant ses soins.
Le regard des autres, le manque d'information et la non connaissance des gens aussi évidemment, ça me touche et m'atteint, et ça fait partie des raisons pour lesquelles je suis autant investie via les réseaux sociaux et que j'ai créé Kangouroo Girl.
J'ai eu envie de prendre la parole, briser un peu les tabous, de me libérer.
Être handicapée, souffrir d'un handicap invisible de nos jours, c'est aussi un poids permanent. C'est subir les regards désapprobateurs, se faire insulter même (quand je me gare sur une place handicapée ou encore quand je passe prioritaire dans une file d'attente d'un supermarché) !
C'est ça la vérité et notre quotidien à nous, « malades invisibles » !
Pouvez-vous nous présenter les différentes actions que vous avez mises en place ?
Je fais régulièrement des posts dans lesquels je raconte mon quotidien, ma vie de tous les jours, mes aventures, mes forces et mes faiblesses sans filtre et sans tabou.
De plus, en 2019, j'ai fait la merveilleuse connaissance de Guillaume et Liana, avec qui nous avons créé Kangouroo Shop.
C'est une petite boutique en ligne qui permet de créer des housses personnalisées pour chacun d'entre nous, afin d'adoucir un peu le quotidien des personnes malades qui souffrent du regard des autres, mais aussi et surtout de leur propre regard.
Tout passe par notre corps finalement et c'est dur de se voir et se sentir meurtrie ou diminuée.
On a voulu essayer de faire de notre contrainte de porter une poche, un accessoire, grâce aux housses.
Est-ce que vous avez d'autres projets ?
Mon livre est en cours de réalisation mais je ne peux malheureusement pas vous en dire plus pour le moment !
Souhaitez-vous ajouter quelque chose ?
J'aimerais dire qu'il ne faut pas hésiter à demander de l'aide à nos proches ou encore à des professionnels. On a tendance à se renfermer sur soi-même par honte ou par peur et ce n'est pas la bonne solution.
Je me suis renfermée près de 5 longues années, sans vouloir ne serait-ce qu'en parler autour de moi. Sortir de l'ombre, prendre la parole et devenir maître de sa vie, ça change tout.
Peut-être un message pour les personnes qui vivent mal leur stomie ou pour ceux qui découvrent ce que c'est pour la première fois ?
Avoir une stomie, c'est un choc. C'est un traumatisme.
Ça bouleverse. Il faut le dire parce que c'est la réalité.
Mais comprendre comment ça fonctionne, c'est se l'approprier. Une fois que tu comprends tu peux enfin commencer à essayer de vivre avec. À vraiment cohabiter.
Puis, tu apprends doucement à relativiser, parce que finalement, si elle est là, c'est parce qu'elle m'a sauvé la vie. Sans elle, je ne serais pas là pour vous en parler.
« Avoir le trou du cul sur le ventre ne m'empêche pas d'être la femme que je suis et qui je veux être »
Aujourd'hui je regarde beaucoup plus loin que l'apparence physique, ce qui compte c'est la beauté intérieure, c'est ce qu'on a dans le cœur. C'est notre capacité à donner et à recevoir mais aussi à partager. Je le dis souvent mais le partage est essentiel.
On ne s'aime pas comme on devrait, comme on le mérite. Notre corps qui nous tient chaque jour et nous permet de vivre des choses extraordinaires, mérite tout l'amour possible.
Et j'aimerais finir en disant une phrase peut-être assez cash mais si vraie : « Avoir le trou du cul sur le ventre ne m'empêche pas d'être la femme que je suis et qui je veux être ».
Pour en savoir plus sur Kangouroo Girl :
Page Facebook : https://www.facebook.com/KangourooGirl
Page Instagram : https://www.instagram.com/kangouroo_girl/?hl=fr
Kangouroo Shop : https://www.kangourooshop.fr/
Propos recueillis par Angèle Duplouy
Michael Sylvester Gardenzio Stallone qui est surnommé Sylvester Stallone est né le 6 juillet 1946 dans le quartier de Hell's Kitchen, dans la ville de New York, dans l'État de New York, aux États-Unis. Le père de Sylvester Stallone, Francesco dit « Frank », est né à Gioia del Colle, province de Bari, dans les Pouilles, en Italie, et est arrivé aux États-Unis lorsque ses parents ont émigré dans ce pays en 19322. Sa mère, Jackie Stallone née Jacqueline Labofish, d'ascendance juive ukrainienne par son père (John Labofish), et française par sa mère (Jeanne Clérec)3,4,5, est née aux États-Unis à Washington, D.C. Suite à des complications survenues à sa naissance en 1946, Sylvester Stallone souffre d'une paralysie faciale du côté gauche (un nerf facial fut touché et abîmé par les forceps). Sa bouche est donc légèrement tordue et sa langue est à moitié paralysée, lui causant alors un défaut de prononciation6,7. Durant une interview sur Canal+ (1992) présentée par Michel Denisot, Stallone dit être allé à l'école en Suisse pour apprendre le français8. Débuts[modifier | modifier le code] Sylvester Stallone a étudié l'art dramatique à Miami. De retour à New York, il apparaît dans plusieurs pièces off-Broadway. Durant une période de chômage, il se retrouve brièvement sans domicile fixe et tourne un film érotique, The Party at Kitty and Stud's, pour lequel il touche, selon son propre témoignage, un salaire de 200 dollars. Il s'agit de sa première apparition au cinéma9. Le film ressort plusieurs années plus tard, après le triomphe de Rocky et pour profiter du succès naissant de l'acteur, sous le titre L'Étalon italien - surnom de Rocky Balboa ; le mot italien « stallone » signifiant par ailleurs « étalon » - accompagné d'une campagne publicitaire qui tente de le faire passer pour un film pornographique10. La majeure partie de ses autres rôles le cantonnent dans des apparitions brèves de loubard, comme dans Bananas où il chahute un pauvre Woody Allen. Il fait également quelques apparitions dans des séries télévisées comme Kojak, mais sa carrière tarde à prendre son envol. Au milieu des années 1970, il commence à obtenir des seconds rôles plus importants, comme dans Capone ou dans la série B La Course à la mort de l'an 2000 où il interprète le méchant principal. C'est durant cette période que Stallone écrit le scénario de Rocky, l'histoire d'un boxeur minable qui se voit offrir la chance de sa vie le jour où le champion du monde de boxe lui propose de l'affronter sur le ring. Son histoire est inspirée d'un combat de boxe auquel il assista en tant que spectateur et qui mit aux prises Mohamed Ali avec un boxeur inconnu, Chuck Wepner. Contre toute attente, ce dernier résista et donna une réplique acharnée au grand champion. Conscient que le rôle de Rocky Balboa, à l'image du combat contre Apollo Creed pour son personnage, peut faire basculer sa vie, Stallone refuse de vendre son scénario s'il n'obtient pas la garantie de jouer le rôle-titre. Les producteurs firent monter très haut les enchères pour acheter ce script, mais ils voulaient une star confirmée sur l'affiche : dans un premier temps, le rôle fut proposé à James Caan, Robert Redford, Burt Reynolds ou Ryan O'Neal. Les producteurs ne sont guère enthousiastes à l'idée de confier le rôle principal à Stallone, qui n'est alors qu'un acteur de second plan. La révélation Rocky (années 1970)[modifier | modifier le code] Sylvester Stallone en 1977. C'est finalement en 1976 qu'il obtient gain de cause et que sort Rocky réalisé par John G. Avildsen. Le tournage est un exploit car il fut bouclé en à peine un mois et avec un budget dérisoire. À l'image de son personnage, Stallone se retrouve propulsé sur le devant de la scène, le film connaissant un succès inespéré et décrochant dix propositions pour les Oscars. Stallone devient la troisième personnalité nommée dans les catégories meilleur acteur et meilleur scénario original pour un même film après Charlie Chaplin et Orson Welles11,a. En définitive, le film remporte 3 Oscars, dont le plus important, celui du meilleur film de l'année. L'histoire universelle de Rocky Balboa, celle des « petits » qui s'affirment et se réalisent à force de courage, mais aussi grâce au coup de pouce du destin - en somme une allégorie du rêve américain - fait naître un mythe du cinéma américain moderne et façonne aussi une dimension hors normes à son interprète. Stallone retrouvera le personnage de Rocky Balboa à sept reprises, en 1979, 1982, 1985, 1990, 2006, 2015 et 2018. Stallone a écrit tous les scénarios de la saga et a réalisé Rocky 2, Rocky 3, Rocky 4 et le sixième volet, intitulé Rocky Balboa. La série des Rocky présente un parallèle troublant entre la carrière de l'acteur et du boxeur qui s'embourgeoisent tous deux au fil des ans : on quitte le petit « tocard » paumé de Philadelphie pour évoluer vers une superstar accaparée par son image (Rocky 3), voire un fer de lance du patriotisme américain en pleine relance de la guerre froide (Rocky 4 où il affronte un boxeur de l'Union soviétique). La série perd en fraîcheur ce qu'elle gagne en spectacle et aussi en recettes, puisque les épisodes successifs ne cessent d'améliorer les scores du box-office, allant jusqu'aux 300 millions de dollars récoltés dans le monde par le 4e épisode. Seul le 5e volet viendra perturber cette success story, en raison d'un retour aux sources et d'un scénario, axé sur le déclin du boxeur, qui heurtera les fans habitués au triomphe de leur idole. À la fin des années 1970, Stallone s'essaie à la réalisation avec un autre drame sportif, La Taverne de l'enfer. Sorti en 1978, le film essuie de mauvaises critiques. Peu importe, l'acteur va rencontrer le second personnage iconique de sa carrière. Confirmation Rambo et cinéma d'action (années 1980)[modifier | modifier le code] Sylvester Stallone en juin 1988 durant la promotion de Rambo 3 en Suède. En 1982, Stallone interprète dans Rambo l'autre rôle qui marquera sa carrière : celui d'un vétéran du Viêt Nam sans domicile fixe qui est pris en grippe par un shérif de province qui ne veut pas voir déambuler dans « sa » ville le symbole d'une Amérique qui a perdu. Stallone reprendra le rôle de John Rambo à trois autres reprises (1985, 1988 et 2008). Le personnage de Rambo, que Stallone considère comme son « côté obscur » (Rocky étant son « côté clair »), reprend quelques éléments de la vie de Stallone comme la saga Rocky. Rambo est vraiment le rôle qui le consacre superstar mondiale du cinéma : son personnage de vétéran guerrier devient une icône et suscite une véritable « Rambomania ». Le personnage et ses exploits sont habilement exploités par le gouvernement Reagan, alors que la guerre froide connaît ses derniers soubresauts. Rambo, surtout avec le deuxième épisode de la trilogie (le premier étant plus ambigu), redonne de la fierté aux Américains qui pansent encore les plaies douloureuses du « bourbier » vietnamien : non seulement Stallone rompt avec un cinéma américain très virulent à l'égard de l'attitude des troupes de l'Oncle Sam pendant la guerre du Viêt Nam (Apocalypse Now, Voyage au bout de l'enfer, Platoon, Full Metal Jacket), mais en plus la trame du film Rambo 2 : La Mission - le héros repère et libère des soldats américains encore détenus dans les geôles vietnamiennes - véhicule l'idée selon laquelle ce nouveau héros américain venge à lui seul un pays déshonoré et gagne une guerre perdue par les bureaucrates. C'est pour cela que Rambo, et par la même occasion Stallone, deviennent en quelque sorte l'image de l'Amérique fière et patriotique des années 1980 et provoquent de nombreuses réactions de rejet ou de moquerie, très vives en France avec les Nuls et surtout avec Les Guignols de l'info, où la marionnette de Stallone est choisie comme avatar pour représenter les pires travers de l'Amérique au travers du personnage de Monsieur Sylvestre. En 1983, il surprend avec une seconde réalisation (hors de la saga Rocky), qu'il co-produit et co-écrit également, la comédie musicale Staying Alive, suite du succès mondial ayant révélé John Travolta, La Fièvre du samedi soir. Le film est un flop critique, mais fonctionne commercialement. Stallone est la superstar des films d'action à cette époque, mais les rôles de Rocky et Rambo ont tellement marqué les esprits et sa carrière que ses autres films de la décennie n'ont pas vraiment marché, même s'il s'est essayé à plusieurs genres : le thriller policier avec Les Faucons de la nuit, le film de guerre avec À nous la victoire (1981), la comédie musicale avec Le Vainqueur (Rhinestone, 1984), la comédie policière avec Tango et Cash (1989) ou encore le film carcéral avec Haute Sécurité (1989), sans oublier le film d'action policier avec Cobra (1986) (le public et la critique ont cependant tendance à rattacher la plupart de ces films au terme générique « film d'action », ce qui explique en partie pourquoi Stallone a souvent été accusé de faire toujours le même type de film). Diversification et échecs (années 1990)[modifier | modifier le code] L'acteur au Festival de Cannes 1993, pour la présentation, hors-compétition, de Cliffhanger : Traque au sommet. Dans les années 1990, Stallone laisse derrière lui les personnages de Rocky et de Rambo. Voulant s'arracher au carcan de ces deux personnages, il essaye (pour marcher sur les traces de son rival et ami Arnold Schwarzenegger mais sans succès) de percer dans la comédie, avec L'embrouille est dans le sac et Arrête ou ma mère va tirer ! Sa cote chute et Stallone traverse une première période de vaches maigres. C'est son ami, mais concurrent de toujours, Schwarzenegger, qui devient la star du box-office, mais à cette époque également émerge une nouvelle génération de héros d'actions (Steven Seagal, Jean-Claude Van Damme, Bruce Willis) qui renouvellent le genre et marchent sur ses plates-bandes. Ayant retenu la leçon de ses échecs, il décide alors de revenir au cinéma d'action, avec des fortunes diverses : il joue ainsi dans des films comme Cliffhanger : Traque au sommet, Demolition Man et L'Expert qui sont de vrais succès, alors que Judge Dredd, Assassins ou encore Daylight sont de nouvelles déceptions au box-office américain. Mais ses films continuent à remporter un certain succès à l'étranger comme le film Daylight qui a réalisé plus de 126 millions de $. Ces dernières années, le rôle qui a le plus marqué la critique lui a été offert par James Mangold en 1997, avec Copland. Il y incarne le shérif Freddy Heflin, fatigué et bedonnant, d'une petite ville de policiers tenue par la mafia. Il prend 20 kilos pour ce rôle et étonne de nombreux observateurs. Stallone prouve en effet qu'il n'est pas un simple paquet de muscles, mais un véritable acteur. Salué par de nombreux amateurs, le film n'est pas suivi par le grand public qui semble avoir du mal à accepter Stallone dans un rôle d'homme « faible », ne mettant pas en valeur ses prouesses physiques. Cette expérience n'a donc pas de suite. Traversée du désert puis come-back (années 2000)[modifier | modifier le code] L'acteur à la Mostra de Venise 2009. Après le simple succès d'estime de Copland, Sylvester Stallone, qui a franchi la barre des 50 ans, traverse, durant la première moitié des années 2000, une période peu fructueuse : Driven et Get Carter, nouveaux films d'action grand public tous deux sortis en 2001, sont de sévères échecs commerciaux. D-Tox (2002) ne connaît qu'une sortie tardive et limitée aux États-Unis. En 2004, il présente sur NBC une émission de télé-réalité The Contender dans laquelle on voit le quotidien de boxeurs qui se battent pour devenir le meilleur d'entre eux. En France, l'émission fut diffusée par Canal+ et W9. Stallone n'a visiblement plus de projets et doit se contenter d'apparitions clin-d'œil dans des séries télévisées comme Las Vegas ou des films tels que Taxi 3 et Spy Kids 3. En 2005, il fit entrer Hulk Hogan au WWE Hall of Fame. Après de longues années passées à essayer de convaincre les producteurs, Stallone revient sur le devant de la scène en 2006, avec le sixième volet de Rocky. Le projet semble fou, car pour beaucoup, Stallone est trop vieux pour incarner le rôle du boxeur et l'acteur n'échappe pas aux railleries. Néanmoins, il s'accroche à son projet, comprenant que le personnage lui colle à la peau et que le public apprécie de le voir dans ce rôle. Rocky Balboa, axé sur la nostalgie et le retour aux valeurs du tout premier épisode permet finalement à Stallone de renouer avec le succès critique et les premières places du box office. Après le retour bien accueilli de Rocky, Stallone tente la résurrection de l'autre rôle de sa vie, John Rambo. Il s'agit là du quatrième film de cette saga et il le nomme - à l'image de son dernier Rocky - simplement par le nom du personnage : John Rambo. Le film présente une intrigue proche de celle de Rambo 2, mais revient également à la source du personnage découvert dans le premier opus, le film se situe entre la dénonciation du génocide du peuple karen par la junte birmane et la réflexion de John Rambo sur son passé de guerrier et fait preuve d'une violence totalement assumée. Il continue à s'offrir des succès comme réalisateur/producteur avec le projet Expendables : Unité spéciale. Il raconte l'histoire d'une bande de mercenaires envoyés sur une île d'Amérique du Sud pour y déloger un dictateur, incarné par David Zayas. Le tournage de ce film d'action réunissant toutes les stars du cinéma d'action hollywoodien démarre au mois d'avril 2009 au Brésil. Stallone tient le rôle principal, avec à ses côtés Jason Statham, Jet Li, Charisma Carpenter, Dolph Lundgren qui fait son retour avec Stallone après avoir été remarqué dans Rocky IV, Randy Couture (Champion de MMA), Stone Cold Steve Austin, Eric Roberts, Mickey Rourke et une courte apparition d'Arnold Schwarzenegger et de Bruce Willis. Le film, sorti le 13 août 2010 aux États-Unis et le 18 août en France, est un immense succès international au box-office, malgré les critiques, et relance Sylvester Stallone dans le cinéma d'action à 64 ans. Retour comme acteur/producteur (années 2010)[modifier | modifier le code] L'acteur à l'avant-première parisienne de Expendables 2 : Unité spéciale, en août 2012. En 2012, il reprend son rôle dans Expendables 2 : Unité spéciale mais la réalisation est confiée au faiseur Simon West. Le film tourné en grande partie en Bulgarie accueille quelques nouveaux acteurs tels que Chuck Norris, Scott Adkins et surtout Jean-Claude Van Damme qui incarne l'antagoniste principal. Pour cette suite, les personnages d'Arnold Schwarzenegger et Bruce Willis prennent plus d'importance. Le film sort le 22 août 2012 en France. Le troisième volet Expendables 3, avec comme nouveaux acteurs Harrison Ford, Antonio Banderas, Wesley Snipes ou encore Mel Gibson mais cette fois sans Bruce Willis, conclut la trilogie avec succès en août 2014. Parallèlement, Stallone tient les premiers rôles de différents projets, situés dans un registre musclé, aux fortunes plus diverses : en 2012, dans le thriller d'action Du plomb dans la tête, il incarne un tueur à gages forcé à faire équipe avec un flic (Sung Kang) pour retrouver l'assassin de leurs équipiers respectifs. L'année suivante est placée sous le sceau des rencontres avec des monstres sacrés : il partage d'abord l'affiche du thriller d'action Évasion avec Arnold Schwarzenegger, également en plein come-back. Le film raconte l'histoire d'un concepteur de prisons les plus sûres en matière de sécurité qui sera lui-même arrêté et emprisonné. Puis le drame sportif Match Retour lui permet de retrouver un autre vétéran d'Hollywood, Robert De Niro, qu'il avait déjà croisé dans Copland. En 2014, il surprend en figurant au casting choral de la comédie dramatique indépendante Bad Luck, écrite et réalisée par John Herzfeld. Cette part sensible de son répertoire d'acteur, l'acteur va la mobiliser pour un projet inattendu, Creed : L'Héritage de Rocky Balboa, un spin-off de Rocky, centré sur le fils d'Apollo Creed, incarné par le jeune Michael B. Jordan. Écrit et réalisé par Ryan Coogler, le film permet à Stallone de jouer un Rocky Balboa retraité, désormais dans un rôle de mentor. Sa performance lui vaut le Golden Globe du meilleur acteur dans un second rôle et une nomination aux Oscars dans la catégorie du meilleur acteur dans un second rôle. Il avait déjà été nominé pour le même rôle en 1977 aux Golden Globes et aux Oscars. En 2018, il est à l'affiche de deux suites : tout d'abord Évasion 2 : Le Labyrinthe d'Hadès, où Schwarzenegger est remplacé par Dave Bautista - un flop critique et commercial en salles qui n'empêche pas la mise en chantier d'un troisième opus, mis en scène par son partenaire de Cobra, John Herzfeld. Enfin, il est une dernière fois Rocky Balboa pour Creed 2. Pour ces adieux au rôle qui l'a rendu célèbre, tenu durant huit longs-métrages, Stallone retrouve Ivan Drago, incarné par Dolph Lundgren dans Rocky 412. D'abord annoncé comme réalisateur, Stallone cède finalement sa place au jeune cinéaste Steven Caple Jr.13. En 2019, il fera ses adieux à son autre personnage mythique, John Rambo, dans Rambo: Last Blood, réalisé par Adrian Grunberg, est co-écrit par Stallone. Engagements[modifier | modifier le code] Il soutient le candidat républicain John McCain lors de l'élection présidentielle de 2008. Après la victoire de Donald Trump lors de celle de 2016, ce dernier lui propose la présidence du National Endowment for the Arts mais il décline l'offre
LA FORCE DE L HOMME LA FEMME ET L ENFANT
Cette page met en avant des gens qui ont fait de leurs handicaps ou maladies une force afin d'attendre leurs buts
L'histoire de "Kangouroo Girl" Alias Charléne
Bienvenue à tous ,je m'appelle charléne
· Les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI) ont leur journée mondiale chaque année le 19 mai. De nos jours, les MICI ne parlent pas forcément au grand public. Qu'est-ce que c'est ? Les MICI sont un terme collectif désignant les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin. Il s'agit d'une maladie auto-immune c'est-à-dire que le système immunitaire attaque les cellules saines de l'organisme, provoquant une inflammation du tractus gastro-intestinal. Les deux formes les plus courantes sont la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique ulcéreuse. (RCH)Bien que ces deux maladies soient assez similaires, elles diffèrent sur un point important : la localisation de l'inflammation et des lésions. Dans la maladie de Crohn, le système digestif en entier peut être touché, alors que dans la colite ulcéreuse (RCH), l'inflammation se situe uniquement dans le colon.Pour ma part, c'est la RCH qui m'a choisit à l'âge de 13 ans. Mon inflammation touchait mon colon ainsi que mon rectum. Cette maladie m'a volé mon adolescence.Elle m'a bouffée, épuisée, vidée. J'étais fatiguée d'aller aux wc plus de 20 fois par jour, le jour comme la nuit. J'étais devenue une vraie zombie, connaissant par cœur le chemin des chiottes J'étais si faible que j'en faisais des malaises fréquents. La honte s'était emparée de moi. Je n'en parlais jamais. Je l'ai même caché à certains de mes amis. Par peur. J'avais peur du regard des autres. Peur de ce qu'ils auraient pu dire. « La fille qui passe son temps aux toilettes, qui chie mou, liquide ou du sang. » Oui je faisais du sang. J'étais en diarrhée, telle une gastro permanente. J'avais perdu beaucoup de poids. J'ai essayé tous les traitements, j'ai même essayé la médecine douce, sans aucun effet bénéfique. J'ai eu toute fois des courtes périodes dites « de rémission » d'environ plusieurs semaines, au meilleur des cas trois mois de tranquillité, puis c'était reparti pour un tour ! Je me fais opérer en 2012, pour une ablation subtotale du colon car il était très ulcéreux et je souffrais trop. Cette dernière tourne mal et je me retrouve avec une jejuno stomie définitive et des perfusions 7j/7. (Je pourrais continuer mais vous connaissez mon histoire et le but de cette journée est de mettre l'accent sur les MICI). Aujourd'hui je voulais juste revenir sur cette période de ma vie. En parler. Informer. Sensibiliser. Parce qu'aujourd'hui si je pouvais parler à cette petite fille malade, je lui dirai : ne t'enfermes pas petite puce, parles-en autour de toi et tant pis pour eux s'ils ne comprennent pas ou te juge. Essaie quand même de te libérer et arrête d'avoir peur. Ne t'inflige pas cette double peine : celle d'être malade et celle de te cacher sans cesse pour ne jamais montrer que tu es malade ou fatiguée. Ça, ça a été ma vie pendant plus de cinq années. Cinq longues années. D'errances. De solitude. De pleurs. Je n'oublie pas. Je me souviens souvent en me disant : t'en as tellement vu de toutes les couleurs. Tu n'as même pas 30 ans. T'es toujours là, alors continue à t'accrocher et ne lâche rien ! Jamais.
https://www.facebook.com/Kangouroo-Girl-456036098180488/
GREGORY LEMARCHAL (BIO)
À l'âge de vingt mois, alors que ses parents s'inquiètent des difficultés respiratoires de leur garçon, une mucoviscidose est diagnostiquée, ce qui ne l'empêchera pas d'enchaîner une carrière artistique par la suite. En 1997, Grégory Lemarchal est champion de France avec la formation de rock sauté Mambo Rock, catégorie cadet lâché alors qu'il n'a que 14 ans2. Il était également sportif car jeune il a fait du basket-ball à Challes-les-Eaux3, son père étant entraineur de basket professionnel en IsèreN 1,3.
Star Academy et carrière[modifier | modifier le code]
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Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (mars 2016).
En 1999, Grégory participe à l'émission de télé-crochet Graines de star sur M64. Il y interprète le titre Le Chanteur de Daniel Balavoine. Il ne connaît pas le succès lors de son passage dans cette émission, mais il acquiert une certaine notoriété à Grenoble et ses environs, ce qui lui permet de faire la première partie des spectacles d'Hervé Vilard ou Gilbert Montagné.
En mai 2003, Grégory ne jouera finalement pas dans la comédie musicale Adam et Ève, où il devait tenir le rôle d'Adam bien qu'il ait enregistré deux chansons : Vole, mon âme s'envole et Je l'avoue, en duo avec Maryam Tribak. La même année, il refuse un rôle dans la comédie musicale Belles belles belles5.
Le 3 septembre 2004, il fait partie des dix-huit candidats de la quatrième saison de Star Academy sur TF1. Lors du premier prime time, il interprète avec Radia et Sofiane Tous les cris les SOS de Daniel Balavoine. Durant les seize semaines de compétition, il chante en duo avec de nombreux artistes tels que Serge Lama, Hélène Segara, Andrea Bocelli, Laura Pausini, Patrick Bruel, Michel Sardou, Patricia Kaas, etc. et impressionne le public avec ses interprétations en solo de SOS d'un terrien en détresse de Balavoine, Et maintenant de Gilbert Bécaud ou en duo comme le titre L'Envie de Johnny Hallyday avec Hoda. Après avoir gagné la première demi-finale contre Mathieu, il est finaliste face à Lucie. Le 22 décembre 2004, il remporte la quatrième saison de Star Academy, avec 80 % des suffrages du public face à Lucie Bernardoni, battant tous les records de suffrages. Il est le premier garçon à remporter Star Academy.
Début 2005, il enregistre son album Je deviens moi, réalisé par Yvan Cassar, et dont est extraite la chanson Écris l'histoire (reprise de la chanson Io so che tu de Davide Esposito). La chanson Je deviens moi est une reprise adaptée, l'original allemand est Liebe ist alles par Rosenstolz, sorti en 20046. L'album est certifié double disque d'or en France.
L'album terminé, il fait la tournée Star Academy durant trois mois.
En 2005, Grégory Lemarchal est la voix française de Zig Zag dans le film Zig Zag, l'étalon zébré7.
En janvier 2006, il reçoit la récompense de « Révélation francophone de l'année » aux NRJ Music Awards.
Du 9 mai 2006 au 26 juin 2006, il part en tournée à travers la France, la Belgique et la Suisse. Il assure également trois concerts à l'Olympia de Paris.
Il participe à des émissions télévisées telles que Les 500 choristes ensemble ou le prime time spécial cinq ans de Star Academy en 2006.
Le 5 janvier 2007 il participe au prime time spécial Star Academy la 100e qui célèbre le 100e prime time du télé-crochet. Il y interprète The Show Must Go On en duo avec Patrick Bruel. C'est là sa dernière apparition télévisée.
Grégory Lemarchal est amateur de chanteuses à voix, parmi lesquelles Céline Dion, Hélène Ségara et Isabelle Boulay, mais aussi de chanteurs français comme Daniel Balavoine, Serge Lama et Charles Aznavour. Il a aussi travaillé avec Julie Zenatti, Patrick Fiori, Yvan Cassar, Daniel Lévi et d'autres grands noms de la chanson française. Il se rendait souvent dans les hôpitaux, accompagné entre autres de Liane Foly, marraine d'une association.[réf. nécessaire]
Vie privée[modifier | modifier le code]
Grégory Lemarchal a partagé la vie de Karine Ferri de septembre 2005 jusqu'à sa mort en avril 2007. Elle milite depuis au sein de l'association Grégory Lemarchal8 destinée à récolter de l'argent pour combattre la mucoviscidose et pour améliorer les conditions de vie des patients dans les hôpitaux.
Sépulture de Grégory Lemarchal à Sonnaz (Savoie).
En février 2007, Grégory annonce une pause dans sa carrière, assurant qu'elle n'était aucunement liée à sa santé mais qu'il désirait se consacrer entièrement à son second album. Durant le mois de mars, il enregistre les premières chansons de son nouvel album dont il prévoit la sortie à l'automne-hiver 2007 : Restons amis, Le lien, Recevoir, Tu prends, Je rêve (dont il a écrit la musique et les paroles) et De temps en temps. Ce titre, dont il a écrit les paroles, et dédié à sa compagne de l'époque, Karine Ferri, est la dernière chanson qu'il a enregistrée, le lundi 26 mars chez lui à Rueil-Malmaison, en une seule prise, un mois avant son décès. Le vendredi 30 mars, il interprète Vivo per lei en duo avec Hélène Ségara lors de la première date de tournée de la chanteuse9, à Plaisir, dans les Yvelines. Son état se dégrade quelque temps après et il est hospitalisé d'urgence le lundi 2 avril à l'hôpital Foch de Suresnes dans l'attente d'une greffe des poumons. Le dimanche 29 avril au soir, il est placé dans un coma artificiel, avec son accord et celui de sa famille, pour le soulager en attendant une greffe qui n'arrivera finalement pas. Il meurt le lundi 30 avril 2007 à 13 h, à l'âge de 23 ans, à la suite des complications de sa mucoviscidose.
Ses obsèques ont eu lieu en la cathédrale Saint-François-de-Sales de Chambéry le 3 mai 2007. Il repose depuis ce jour au cimetière de Sonnaz au nord de Chambéry, en Savoie.
Actions et hommages[modifier | modifier le code]
Une émission ayant pour titre Grégory : la voix d'un ange en hommage à Grégory est diffusée sur TF1 le soir du 4 mai 2007, dans le but de récolter des fonds pour combattre la mucoviscidose10. Ce prime-time, présenté par Nikos Aliagas, réunit de nombreux artistes et anciens élèves de Star Academy. Un appel aux dons lancé durant cette émission a permis de récolter plus de 6 millions d'euros de promesses de dons de la part des téléspectateurs, les recettes publicitaires engrangées par cette soirée restant au bénéfice de TF1. Cette émission a réalisé 47,3 % de parts d'audience11, soit l'une des meilleures performances de la chaîne au mois de mai 200712.
L'Association pour le Don d'Organes et de Tissus Humains (France ADOT) note une recrudescence exceptionnelle des demandes de cartes de donneurs avec 53 411 demandes pour le seul mois de mai 2007, soit l'équivalent de toute l'année 2006 (54 130 demandes)13, puis 44 755 le mois suivant.
Le 7 juin 2007, l'association Grégory Lemarchal est déclarée par sa famille dans le but de lutter contre la mucoviscidose.
Le 28 décembre 2007, une émission en première partie de soirée de la Star Academy sur TF1 est consacrée à la lutte contre la mucoviscidose, en hommage à Grégory Lemarchal. 6,3 millions d'euros seront récoltés pour financer la recherche contre la maladie qui l'a emporté14.
L'album posthume La voix d'un ange reçoit en 2008 un Platinum Award de l'IFPI pour 1 million d'exemplaires vendus à travers l'Europe15.
Un nouvel album intitulé Rêves est sorti le 16 novembre 2009. Le premier single inédit qui en est extrait est Je rêve qui est sorti début novembre 2009. Le deuxième titre inédit est intitulé Tu prends. Ce nouvel album posthume est une compilation, constituée de deux titres inédits16.
Le 19 juin 2012 sur la scène de l'Olympia à Paris, une vingtaine d'artistes se réunissent en rendant hommage à Grégory pour les 5 ans de l'association.
Le 3 janvier 2013, les anciens et les nouveaux élèves de la Star Academy se réunissent et interprètent Écris l'histoire en hommage au chanteur.
Le 16 août 2014, TF1 dédie une émission en hommage à Grégory Lemarchal intitulée Grégory Lemarchal, une voix d'ange depuis 10 ans.
Le 4 septembre 2014, D8 diffuse un documentaire en hommage à Grégory Lemarchal, Grégory Lemarchal : "La fureur de vivre" de Camille Plouin avec de nombreux témoignages de ses proches, d'artistes, des anciens professeurs et élèves de la Star Academy, des patients touchés par la mucoviscidose... Laurence, sa mère, y assure la voix-off. Ce documentaire et l'émission de TF1 diffusée 3 semaines avant sont des cartons d'audience[réf. nécessaire] et ont permis l'envoi de nombreux dons à l'Association Grégory Lemarchal[réf. nécessaire].
Le 16 novembre 2014, les anciens élèves de la Star Academy 4 se sont retrouvés ensemble sur scène à l'espace Pierre-Bachelet de Dammarie-les-Lys, à la suite d'un pari qu'ils avaient fait dix ans plus tôt avec Grégory. C'est aussi pour lui rendre hommage qu'ils ont organisé ce concert[réf. nécessaire].
Le 7 janvier 2017, TF1 diffuse l'émission Grégory Lemarchal : 10 ans après, l'histoire continue, présentée par Nikos Aliagas et Karine Ferri. Ce soir-là, la chanson Pour mieux s'aimer écrite par Grégory sur son lit de mort. Il n'eut malheureusement pas le temps de la chanter. Ce fut Patrick Fiori qui chanta pour la première fois cette musique dans l'émission Grégory Lemarchal, 10 ans après, l'histoire continue diffusée ce jour même.
Le 30 avril 2017, jour du dixième anniversaire du décès du chanteur, TF1 diffuse dans le cadre de Grands Reportages, un hommage à Gregory ; retraçant son enfance, le combat de ses proches face à la maladie et les actions menées.
Discographie[modifier | modifier le code]
Album studio[modifier | modifier le code]
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2005 : Je deviens moi (Universal)
Album posthume[modifier | modifier le code]
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2007 : La Voix d'un ange (Universal)
Albums live et compilations[modifier | modifier le code]
2006 : Olympia 06 (en)
2007 : Les pas d'un ange
2009 : Rêves (en)
2012 : Cinq ans
2017 : Dix ans
Singles[modifier | modifier le code]
29 mars 2005 : Écris l'histoire
18 juillet 2005 : Je suis en vie
5 décembre 2005 : À corps perdu
9 mai 2006 : Même si (What you're made of) avec Lucie Silvas
11 juin 2007 : De temps en temps
9 septembre 2007 : Le lien
21 avril 2008 : Restons amis
16 novembre 2009 : Je rêve
DVD[modifier | modifier le code]
23 novembre 2006 : Olympia 06
2007 : Les pas d'un ange
19 novembre 2012 : Grégory Lemarchal - Cinq ans
Association Grégory Lemarchal[modifier | modifier le code]
Association Grégory Lemarchal
Cadre
Forme juridique
association loi de 1901
But
Lutter contre la mucoviscidose
Fondation
Fondation
7 juin 2007
Fondateurs
Laurence Lemarchal
Pierre Lemarchal
Leslie Lemarchal
Identité
Siège
France
Structure
Fondation
Personnages clés
Laurence Lemarchal
Pierre Lemarchal
Leslie Lemarchal
Karine Ferri
Méthode
Recherche scientifique
assistance des patients touchés par la mucoviscidose et de leurs familles
Financement
4 788 000 €
Site web
www.association-gregorylemarchal.org
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Un stand de l'Association Grégory Lemarchal, en mai 2015 à Villabé.
L'Association Grégory Lemarchal est une association, déclarée le 7 juin 2007 qui a été créée dans le but de lutter contre la mucoviscidose.
À la suite de la mort de Grégory Lemarchal, ses parents Laurence et Pierre, sa sœur Leslie, et sa compagne Karine Ferri (tous quatre membres du conseil d'administration de l'Association Grégory Lemarchal17) ont décidé que son succès artistique et son combat contre la maladie devaient permettre de favoriser la prise de conscience du public au sujet de celle-ci et de mieux lutter dans l'intérêt des patients touchés par elle.
L'Association Grégory Lemarchal a de nombreuses activités, dont l'aide et l'assistance des patients touchés par la mucoviscidose et de leurs familles, par toutes actions tendant à améliorer leur confort et leur qualité de vie.
En novembre de la même année, sa sœur Leslie publie Mon frère l'artiste (éditions Michel Lafon), recueil de photographies dont les droits d'auteur sont reversés à l'Association Grégory Lemarchal.[réf. nécessaire]
En 2008, le montant total des ressources de l'association s'est élevé à 4 788 000 €[réf. nécessaire] grâce notamment aux dons, aux soirées, aux livres et aux CD.
En octobre 2009, Laurence Lemarchal publie Sous ton regard, le combat de Grégory continue (éditions Michel Lafon), un récit dans lequel elle raconte le combat de son fils contre la maladie, et dont les droits d'auteurs ainsi que les bénéfices, sont reversés à l'association.[réf. nécessaire]
L'Association Grégory Lemarchal est aujourd'hui l'une des associations faisant partie du collectif associatif Don de vie, don de soi militant pour le don d'organes, grande cause nationale pour 2009.
En octobre 2010, Laurence Lemarchal s'est jointe à l'association Laurette Fugain[réf. nécessaire]
Durant l'été 2013, Karine Ferri (compagne de Grégory), Leslie Lemarchal (sœur de Grégory), Pierre Frolla, Fauve Hautot, Mickael Miro et Arnaud Tsamere ont participé au jeu Fort Boyard sur France 2, en faveur de l'Association Grégory Lemarchal (montant : 18 380 euros).
Le 19 mars 2015, D8 diffuse un spécial Maillon faible, présenté par Julien Courbet, avec comme candidats Karine Ferri, Daniela Lumbroso, Grégory Galiffi, Véronique Mounier, Christophe Carrière, Benjamin Castaldi, Cécile de Ménibus, Patrice Laffont et Bruno Guillon. L'équipe a remporté 9 500 euros pour l'association.
Pour les 10 ans de l'Association Grégory Lemarchal, un concert caritatif a été organisé au Phare de Chambéry. Nikos Aliagas, Karine Ferri, Soprano, Patrick Fiori, Slimane, Julie Zenatti, Mosimann, Vincent Niclo, d'anciens élèves de la Star Académy étaient notamment présen
Actions contre la mucoviscidose - Association Grégory Lemarchal (association-gregorylemarchal.org)
Elle se raconte dans la video si dessous
Première femme handicapée pilote de voltige, écrivain, conférencière... Dorine Bourneton a mille vies. Le téléfilm "Au-dessus des nuages", diffusé lundi sur TF1 est le récit de sa vie. Elle est également conseillère municipale à Boulogne-Billancourt dans les Hauts-de-Seine.Publié le 07/11/2020 à 16h38 • Mis à jour le 07/11/2020 à 17h02La pilote de voltige Dorine Bourneton en 2016 • © PHOTOPQR/LA DEPECHE DU MIDI/MAXPPP/ david BecusHauts-de-SeineLe 12 mai 1991, Dorine Bourneton prend place dans un avion de tourisme. Les conditions météorologiques sont mauvaises. L'avion s'écrase dans le Massif Central. Elle est secourue après 12 heures de recherches. Elle est la seule rescapée de cet accident.
Suite à cet accident, à 16 ans, la jeune femme perd l'usage de ses jambes. La suite est un long combat pour cette passionnée d'aviation. Au lieu de rester clouée au sol, elle se bat pour voler à nouveau.
"Après mon accident à 16 ans, j'ai compris qu'on allait me réduire à mon handicap toute ma vie, me réduire à ce que l'on voit de moi, le fauteuil roulant. On m'a même dit : ton avenir est tout tracé, ce sera les allocations familiales, le canapé et la télé. Moi je n'avais pas changé, j'étais restée la même personne, la même Dorine, celle d'avant l'accident. Celle qui voulait être pilote, qui a des rêves et envie de faire plein de choses", confie l'aviatrice.
Trois après son accident, Dorine Bourneton, paraplégique, décroche son brevet de pilote privé en 1995 puis participe au Tour de France aérien des jeunes pilotes. Elle se tourne vers la voltige aérienne.
"J'ai transformé la colère en combat. Et c'est comme cela que j'ai pris les commandes d'un avion. J'ai toujours eu ce rêve de devenir pilote. Maintenait j'ai tout perdu. Je vais reprendre ma vie en main et piloter un avion", revenant sur son passé. En 2015, elle a les honneurs du Salon international de l'aéronautique et de l'espace de Paris-Le Bourget et y fait pour la première fois un vol de démonstration. Elle est la première femme au monde handicapée et pilote de voltige.
Un portrait de femme comme les autres
"Au-dessus des nuages" est un portrait personnel et romancé, où l'on suit le parcours de Dorine Borneton semé d'obstacles pour montrer qu'elle est "une femme comme les autres" : de la galère pour avoir des rendez-vous amoureux ou trouver un emploi à la naissance de sa fille Lili, puis son divorce qui l'oblige à démontrer qu'elle est une bonne mère, en dépit de son handicap et de sa passion dévorante pour le vol. Des épisodes ont été rajoutés, comme la fugue de sa fille, et certains détails modifiés pour les besoins du scénario, mais Dorine Bourneton trouve le téléfilm fidèle à ce qu'elle voulait transmettre."Il fallait résumer 30 ans d'une vie en 90 minutes, et pour pouvoir faire vivre au public les émotions que j'ai vécues et certains moments de ma vie, il fallait réécrire l'histoire, mais le fil conducteur reste proche de la réalité. Les scénaristes ont réussi avec beaucoup de justesse à balayer un ensemble de sujets liés au handicap qui font comprendre ce que l'on vit quand on a un handicap. On se met "à la place de" la personne handicapée", explique-t-elle.
Le regard sur le handicap
En 1997, Dorine Bourneton fonde la commission "Pilotes handicapés" à l'Aéro-club de France avec son "binôme", Guillaume Féral, un pilote paraplégique expérimenté. Elle va contribuer à ce que la licence professionnelle de pilote soit ouverte aux personnes en situation de handicap. Un combat mené aux côtés de Brigitte Revellin-Falcoz, l'une des premières femmes pilote de ligne en France et de Guillaume Féral.
Dorine Bourneton se bat pour faire évoluer le regard que nous portons sur le handicap. "J'espère qu' "Au-dessus des nuages"va faire évoluer le regard des gens", déclare-t-elle. "Le handicap fait peur, et l'objectif de ce film c'est de montrer qu'on est pareils!", même si la vie est parfois "plus difficile" pour les personnes en fauteuil. A l'écran, elle est incarnée par l'actrice Alice Taglioni qui ajoute : "On ne voulait surtout pas rentrer dans des clichés, ou chercher à apitoyer les gens".
Elle soutient que le regard sur les personnes en situation de handicap a changé. Elle connait " le regard qui vous enferme, qui est comme une prison". Mais elle n'oublie pas que c'est "un combat permanent car très vite les gens oublient et le manque d'empathie ou de bienveillance reviennent alors que c'est cela, ce regard bienveillant qui fait grandir, se dépasser et reprendre confiance", témoigne-t-elle.
L'aviatrice travaille aujourd'hui à la BPE, la banque privée du groupe La Banque Postale et s'occupe de la mission handicap. Mais son engagement ne s'arrête pas là.
Conseillère municipale à Boulogne-Billancourt
Elle a été élue conseillère municipale en mai dernier. "Pierre-Christophe Baguet, (NDLR, le maire de Boulogne-Billancourt) est venu me chercher pour me proposer d'agir à ses côtes. Il ne m'a pas fallu 36 heures pour réfléchir. J'ai donné ma réponse l'après-midi même. Le maire ne me voit pas comme une personne handicapée. Je ne m'occupe pas des personnes handicapées. Je suis en charge du quartier Rive de Seine", raconte-t-elle.
"Pendant longtemps, j'étais la personne assise qui regarde les gens et qui demande de l'aide. Aujourd'hui je pose la question : comment puis-je vous aider? Quand je peux résoudre un problème, cela me procure de la joie et du bonheur. Je veux être celle qui apporte des solutions", détaille Dorine Bourneton.
Avec Guillaume Féral, ils ont créé une association "Envie d'Envol" pour former des personnes handicapées à la voltige aérienne et une école de pilotage aux Mureaux dans les Yvelines et partager leur conviction : "Si nous, avec notre fauteuil roulant et nos petits bras musclés, on y est arrivé, vous aussi, vous pouvez y arriver !"
Le téléfilm est diffusé sur TF1 lundi prochain en première partie de soirée. "Au-dessus des nuages" est adapté du livre de Dorine Bourneton "Au-dessus des nuages : récit" édité chez Robert Laffont en 2015. Il est librement inspiré de sa vie et de sa passion pour l'aviation.
On ne voyait de moi que mon handicap. Je suis l'handicapée. En réalité nous ne sommes pas handicapés. Nous ne sommes pas le verbe être, mais nous avons un handicap.
Après mon accident, à 16 ans, j'ai compris qu'on allait me réduire toute ma vie à mon handicap, me réduire à ce que l'on voit de moi, le fauteuil roulant
Au-dessus des nuages (téléfilm)
Réalisation Jérôme Cornuau
Scénario Jérôme Cornuau
Claire Borotra
Musique David Menke
Acteurs principaux
Alice Taglioni
Aïssa Maïga
Lannick Gautry
Sociétés de production Exilène Films
TF1 Production
Pays de production France
Genre Biographie
Durée 90 minutes
Première diffusion 2020
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Au-dessus des nuages est un téléfilm français réalisé par Jérôme Cornuau, diffusée en 2020 en France sur TF11.
Il est adapté du livre autobiographique du même nom de Dorine Bourneton, sorti le 19 février 2015 aux éditions Robert Laffont2.
Synopsis
Ce téléfilm raconte le combat de Dorine Bourneton, première femme handicapée au monde pilote de voltige aérienne. Son ambition est née à l'âge de seize ans après un crash dans lequel elle était passagère et qui lui a causé une paraplégie.
Fiche technique
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données Allociné.
- Titre : Au-dessus des nuages
- Réalisation : Jérôme Cornuau
- Scénario : Jérôme Cornuau, Claire Borotra
- Musique: David Menke
- Société(s) de production : Exilène Films, TF1 Production
- Société(s) de distribution : TF1 Distribution
- Pays d'origine : France
- Langue d'origine : Français
- Genre : Biographique
- Durée : 90 minutes
- Dates de première diffusion :
- France : 9 novembre 2020 sur TF13
- Classification : Tout public
Distribution[modifier
- Alice Taglioni : Dorine Bourneton
- Aïssa Maiga : Marion
- Lannick Gautry : Guillaume
- Fanny Cottençon : la mère de Dorine
- Sam Karmann : le père de Dorine
- Cyril Gueï : Martin
- Margaux Chatelier : Dorine à 17 ans
- Alex Goude : l'animateur
- Cassie Makoumbo Fowe : Lili à 8 ans
- Tracy Gotoas : Marion à 17 ans
- Michel Bompoil : le Dr Vian
- Marie Le Cam : la juge des affaires familiales
- Eva Mazauric : la psychologue
- Franz Lang : le président du comité d'aviation
- Charles Durot : Gillou
- Denis Mazeaud : le médecin du crash
- Justine Depoue : l'aide-soigante
- Anne-Sophie Liban : la sage-femme
- Mélanie Malhère : la gendarme 1
- Jean-Louis Tilburg : le gendarme 2
- Elie Axas : la maman d'Alexis
- Marie Bonnouvrier : la professeure de GRS
La princesse sans bras - Ursula Lemarchand
comédienne peintre danseuse conférencière
DOCUMENTAIRE FRANCE 2 son histoire
Parmi les personnes qui me touchent particulièrement dans leurs combats Ursula Lemarchand est quelqu'un de surprenant de volonté courage et réussite, retrouvez la sur sa page Facebook juste ici. https://www.facebook.com/laprincessesansbras
La princesse reine de la peinture et du dessin
Magnifiques peintures et dessins
Conférences d'une princesse de la force
La princesse danseuse
LA PRINCESSE SUR SCENE
Extrait de la piéce
QUAND L'ETRE HUMAIN DEPASSE SES LIMITES POUR GAGNER SON COMBAT
L' HISTOIRE DE SEAN
Quand tu grandis à l'adolescent, tu ne penserais jamais que quelque chose t'empêcherait de réaliser tes rêves que tu ne deviendrais jamais malade ou que tu ne vivrais jamais quelque chose qui changerait taEh bien, je m'appelle Sean et très jeune, j'ai été diagnostiqué avec la maladie de Crohn. Passer d'être au sommet du monde au lit a été un énorme changement.Pendant mes moments les plus sombres, certains points en regardant la mort en face, je savais que tout ce que je voulais faire était de me mettre en bonne santé et de prouver à tout le monde que je pouvais être le meilleur que je pouvais être !Sans le soutien des autres et la détermination d'avoir un objectif à atteindre je peux enfin dire que je fais maintenant les choses ce que je veux même avec la stigmatisation d'avoir un « SAC ».Je veux faire passer le mot et encourager quiconque traverse ou a traversé ce que NOUS devons continuer et n'oublier jamais que vous pouvez faire tout ce que vous voulez, ne laissez pas le « SAC » s'interposer entre vous et vosSpectacle de votre corps avec fierté portez un bikini avec confiance ! Nous sommes tous humains et devrions embrasser et aimer tout ce qui concerne notre corps incroyable.- Sean